1. l’apnée du sommeil : quelques rappels
L’ apnée du sommeil se définit par des arrêts répétés de la respiration au cours du sommeil. Il regroupe aussi bien le syndrome d’ apnée que le ronflement pathologique.
Le ronflement peut-il être pathologique ? La réponse est oui. Car le ronflement est la conséquence de l’obstruction intermittente complète ou partielle des voies aériennes supérieures (en bref, au niveau de la trachée). Il faut savoir qu’il existe 2 types de ronflement différent :
- Le ronflement simple: Celui que tout le monde connait : tout simplement le bruit respiratoire fait par une personne en dormant. On considère un ronflement comme pathologique lorsque son intensité dépasse le seuil de 50 décibels. Cependant, hormis la nuisance sonore pour son entourage, ce ronflement n’a pas de conséquences pour la santé du ronfleur.
- Le ronflement avec événements respiratoires : Ce ronflement se caractérise par des événements respiratoires responsables de micro-réveils d’une durée de plus de 3 secondes pendant le sommeil. Le ronfleur présente alors le plus souvent une lutte respiratoire et cardiaque associée au ronflement ainsi qu’une somnolence excessive durant la journée. Ce ronflement entraine une déstructuration du sommeil ainsi que des complications cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle. C’est souvent le dernier palier avant une possible apnée du sommeil.
Afin d’être considéré comme faisant de l’apnée du sommeil, il faut alors que ces pauses surviennent plus de 10 fois par heure et qu’elles durent plus de 10 secondes.
Si les épisodes d’apnées sont nombreux, le sommeil n’est plus reposant. Le cœur doit alors travailler anormalement plus pour réussir à mobiliser toutes les réserves en oxygène. Non traitées, les apnées du sommeil augmentent le risque de maladies cardiovasculaires telles que les insuffisances cardiaques.
Il faut savoir que le risque d’avoir des troubles de la respiration lors du sommeil est plus élevé en cas de surpoids ou d’obésité. En effet, la graisse s’installe aussi dans la gorge et la langue.
2. Traitement
Actuellement, on compte 4 traitements pour lutter contre l’apnée du sommeil :
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Le traitement par pression positive continue (PPC)
C’est le traitement le plus courant. Un appareil externe souffle de l’air sous pression dans le nez par l’intermédiaire d’un masque étanche. Cet air ainsi soufflé dans les voies respiratoires maintient ouvert les voies aériennes pendant le sommeil, supprimant ainsi les apnées.
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L’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM)
Il s’agit d’un traitement alternatif. Ce dispositif dentaire permet de maintenir la mâchoire inférieure en position avancée pendant le sommeil ce qui entraine une libération au niveau du pharynx.
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Les radiofréquences
Ce traitement est le plus récent. Il consiste à rétrécir le tissu dans la gorge ou la langue en chauffant l’intérieur des tissus. Le but est d’augmenter l’espace dans la gorge pour empêcher une obstruction.
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La chirurgie pour apnée du sommeil
Cette chirurgie consiste à enlever ou réduire les obstacles présents dans les voies aériennes. Mais, si cet acte opératoire est efficace pour les ronflements, on remarque qu’il l’est beaucoup moins pour les apnées.
3. Objectif et astuces diététiques
Pour réduire une apnée du sommeil, le plus efficace est de perdre du poids (si ce dernier est en excès). Il faut bien comprendre que les apnées du sommeil et l’obésité sont étroitement liées. Des habitudes pour perdre du poids (en adoptant une alimentation équilibrée ainsi qu’en pratiquant une activité physique régulière) fait donc partie du traitement.
Comme vous le savez déjà, pour réussir à prendre soin de son corps, il y a trois grands principes :
- Avoir une alimentation équilibrée
- Pratiquer une activité physique régulière
- Se faire plaisir !
C’est très simple à énumérer mais pourtant si difficile à mettre en œuvre. Je vous propose donc de nous attarder sur chacun de ses principes.
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L’alimentation équilibrée, toujours et encore!
Un repas équilibré se doit d’apporter tous les nutriments, c’est-à-dire les glucides, les protéines, les lipides, les minéraux et les vitamines.
La structure d’un repas équilibrée est donc presque toujours la même et doit être composé de :
- Une assiette composée d’un quart de féculent, d’un quart de protéines cuit avec un peu de matière grasse (végétale de préférence) et le reste de légume
- Un produit laitier
- Et pour finir un fruit
Finalement, il ne faut pas oublier de prendre une crudité, soit avec un fruit cru, soit en instaurant une entrée de légume cru.
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L’activité physique régulière
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Se faire plaisir pour avoir le moral