Dans cet article, nous vous apportons les 8 complications principales par l’obésité infantile ou de l’enfant. Si vous ou l’un de vos proches est concerné, il est nécessaire de consulter un médecin afin d’avoir des retours plus précis sur chacune des complications !
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Insulinorésistance, intolérance au glucose, diabète
- L’insulinorésistance concerne plus d’1 enfant obèse sur 2 ! Chez de nombreuses personnes, on voit apparaitre une coloration noir sur la peau quadrillée au niveau des aisselles, du cou et entre les jambes.
- L’intolérance au glucose concerne près d’1 enfant obèse sur 10. On la repère en faisant des tests d’ingestion du glucose et en comparant la glycémie avant et 2 heures après (comme chez l’adulte).
- Le diabète est très exceptionnel chez l’enfant obèse. Il est définit par un test similaire à l’intolérance au glucose. A noter que ni l’insulinorésistance, ni l’intolérance au glucose n’impliquent de traitement spécifique.
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Dyslipidémies
- La dyslipidémie (qui inclue en général une diminution du HDL-cholestérol et une hypertriglycéridémie concerne environ 1 enfant obèse sur 5. Et il y a des facteurs génétiques probables !
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Hypertension artérielle
- L’hypertension artérielle concerne moins de 10 % des enfants obèses.
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Conséquences endocriniennes
- On observe une croissance de la stature beaucoup plus rapide d’ordinaire. Celle-ci est due à une augmentation de la concentration d’IGF-1 induite par l’hyperinsulinémie. La taille définitive sera normale, ne vous inquiétez donc pas !
- Il arrive que la puberté débute de façon précoce chez les filles obèses et à un âge normal chez les garçons. Il peut arriver que es adolescentes on des troubles de règles, et que les garçons se plaignent de ce qu’on appelle une « pseudohypogénitalisme » – l’appareil est enfoui sous la graisse et parait donc de taille petite) ou d’ « adipogynécomastie » – c’est lorsque la graisse est accumulée au niveau de la région mammaire, et qui simule donc le développement de seins). Ce qui est embêtant avec cela, c’est que cela peut générer des troubles psychologiques. Faites donc attention !
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Complications respiratoires
- L’asthme est plus fréquent chez les enfants obèses que chez les autres. Il est nécessaire de le traiter afin d’augmenter la possibilité de faire de l’effort physique ! L’apnées du sommeil est plus rare, mais est dangereuse si l’enfant souffre d’obésité morbide. Comment la repérer ? Il y a des ronflements nocturnes forts, des reprises d’inspiration bruyante et potentiellement des difficultés pour dormir. Si vous suspectez cela, allez voir votre médecin pour réaliser des tests !
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Complications digestives
- La stéatose hépatique est observée chez 1 enfant obèse sur 5. Elle ne peut être traité et n’est dangereuse potentiellement que s’il y a des antécédents de stéatose sévère dans la famille …
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Complications orthopédiques
- Le cas le plus fréquent chez l’enfant en obésité est le « genu valgum ». Celle-ci est bénigne dans le sens qu’elle n’entraine pas d’arthrose ou de douleur. Un cas plus rare, mais très dangeureux lors de la croissance, est l’épiphysiolyse de la tête fémorale. Sous l’effet du poids, il y a une diminution de la résistance mécanique du cartilage et un glissement de la tête fémorale. Cela se manifeste par des douleurs de
hanche (ou du genou) de plus en plus forte.
- Le cas le plus fréquent chez l’enfant en obésité est le « genu valgum ». Celle-ci est bénigne dans le sens qu’elle n’entraine pas d’arthrose ou de douleur. Un cas plus rare, mais très dangeureux lors de la croissance, est l’épiphysiolyse de la tête fémorale. Sous l’effet du poids, il y a une diminution de la résistance mécanique du cartilage et un glissement de la tête fémorale. Cela se manifeste par des douleurs de
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Conséquences psychosociales
- L’obésité entraîne une souffrance psychologique de l’enfant. Cela se manifeste à des degrés et de façons différentes. Il y a aussi de nombreux cas de discrimination sociale à l’école ou ailleurs. Un suivi psychologique est donc en général fortement conseillé.