Maladie chronique : les 5 facteurs de risque à éviter

Faire de l'activité physique est important pour ne pas avoir de maladie chronique

Les facteurs de risques d’une maladie chronique

L’âge adulte est la période où la majeure partie des maladies chroniques se développent. C’est également à ce moment -là que la prévention et la diminution des facteurs de risque ainsi que l’amélioration du traitement de ces derniers, ont une importance cruciale pour ne pas avoir de maladie chronique.

Maladies cardiovasculaires (MCV), accidents vasculaires cérébraux (AVC) et diabète sont des maladies chroniques favorisées par certains facteurs.

Risque accru de MCV – Tension artérielle élevée

– Taux de cholestérol élevé

– Obésité + inactivité physique

– Consommation importante de tabac et d’alcool régulière ou lors de beuverie

– Situation socio-économique défavorable

Risque accru d’AVC   – Tension artérielle élevée

– Obésité + inactivité physique

– Consommation importante d’alcool régulière ou lors de beuverie

Risque accru de diabète   – Obésité + inactivité physique

– Situation socio-économique défavorable

Les facteurs psychologiques

D’autres facteurs psychologiques peuvent jouer un rôle dans la prévention des maladies chroniques. Selon des études réalisées par Losier et Marmot, la stabilité, la maîtrise du cours et du cadre de vie, ainsi qu’une compréhension de son environnement, seraient des facteurs plus déterminants pour la santé. L’environnement général du sujet accompagné d’un stress engendré par la société, aurait également un impact sur le développement de maladies chroniques.

Il est donc primordial de modifier ces facteurs de risque de la maladie chronique le plus tôt possible et d’adopter un comportement propice à une bonne santé. C’est à dire avec une alimentation saine et la pratique d’une activité physique. Tout cela dans le but de ralentir au maximum les futures incapacités possibles.

Si nous étudions la personne adulte, certains facteurs de la maladie chronique se développent dès le plus jeune âge.

En effet, il arrive qu’une diminution de la tolérance au glucose, un mauvais profil lipidique ainsi qu’une hypertension artérielle, soient observés dès l’enfance et l’adolescence. Cela se développe souvent chez les enfants ayant un mode de vie non sain, marqué par un apport important de cholestérol, de sel, de graisses saturées et  pauvre en fibres.

La consommation d’alcool et de tabac à l’adolescence, multiplient également les facteurs de risque vus précédemment, qui continuent à agir tout au long de la vie.

Les 5 choses à éviter

Il faut donc intervenir tout au long de la vie. La lutte contre les facteurs de risque intervient sur les points suivants :

  1. Une mauvaise alimentation, l’inactivité physique et la consommation de tabac sont des risques de maladies chroniques.
  2. Les facteurs de risque de lipidémie, d’obésité et d’hypertension sont des facteurs de risque de MCV, AVC et de diabète.
  3. Les principaux facteurs biologiques mais aussi comportementaux apparaissent au début de la vie et se répercutent sur le reste de la vie, et peuvent influencer les générations suivantes.
  4. Les mesures mises en place doivent être suivies tout au long de la vie.
  5. Manger mieux et avoir une activité physique réduit les risques de maladies chroniques.

Trois stratégies complémentaires :

  • Premièrement, il est nécessaire de s’occuper des facteurs de risque chez les adultes et les personnes âgées. Les résultats seraient visibles dans les trois à cinq ans.
  • Deuxièmement, d’un point de vue sociétal, toute intervention doit traduire la volonté de faire place à l’évolution de la société entière vers un environnement favorable à la santé.

Ces changements demandent l’investissement des communautés, politiques, municipalités, industries alimentaires, systèmes de santé, etc.

  • Enfin, il est obligatoire qu’un changement de l’environnement dans lequel vivent les personnes les plus à risque, s’opère.

Cela aura un coût, mais les résultats le justifieraient à long terme.